VITTORIA PANIZZON TOUJOURS EN TÊTE AU PIN



Ce samedi s'est tenue, à huis clos, l’épreuve de cross de l'événement test Jeux équestres mondiaux de concours complet, sur le superbe site du Haras du Pin, dans l'Orne. L’occasion pour quarante-quatre concurrents de tester la nouvelle piste, les nouveaux gués et pour l’organisation de se faire la main mais sans public.


 
De l’avis de tous les cavaliers présents, la piste était "un velours remarquable". De ce fait, aucune des montures n’a été dans le rouge physiquement. Le cross était standard, bien monté, mais sans grosse difficulté technique ou piège particulier. Ainsi, la quasi-totalité des concurrents est rentrée sans aucun problème ni côté obstacle, ni côté chronomètre. Le trio de tête reste donc inchangé avec [Vittoria Panizzon] sur [Merlots Magic] en tête devant les deux compatriotes australiens [Andrew Hoy] sur [Cheeky Calimbo] et [Christopher Burton] avec [Graf Liberty].
Côté français, la meilleure place revient à [Maxime Livio] sur [Qualao des Mers], cinquième juste derrière le concurrent japonais [Tanaka Toshiyuki] avec [Marquis de Plescop], et devant [Cédric Lyard] sur [Cadeau du Roi], huitième : "Ce tour était formidable pour nos chevaux. Le terrain était parfait, les obstacles très bien agencés, le parcours fluide et logique. C’était un bon tour de travail. Et en plus, le temps était idéal." Un avis largement partagé par l’ensemble des concurrents, qui notent aussi quelques améliorations à suggérer à l’organisation.
Ainsi, la Canadienne [Lindsay Traisnel] en selle sur [Candar Van Het Neerveld] a aussi "grandement apprécié le parcours très agréable à monter et à galoper", mais elle a aussi constaté "quelques petits défauts, comme un agencement peu pratique du parking des camions et des boxes, qui entraînent beaucoup de longs trajets, ou encore une aire de récupération post-cross pas assez grande, mal placée et avec pas assez d’eau ni de glace." Ce défaut est aussi mis en lumière par le cavalier espagnol [Alberto Hermoso Farras], qui développe encore son avis par l’intermédiaire de Jean-Luc Force, son coach présent à ses côtés : "Il faudrait aussi revoir la zone de départ. Elle est beaucoup trop petite et peu pratique. Si on veut remettre le cheval au galop avant d’entrer dans la boîte de départ, on ne peut pas le faire. Il faut faire comme le fait Le Grand Complet, sur l’esplanade en herbe, au centre par exemple."
 

Un évènement à huis clos

 
L'équipe du Grand Complet était bien présente et devrait utiliser une partie de la piste de ces JEM et, en tout cas, accueillir le public qui n’était pas convié à ce test, contrairement à d’habitude. Interrogée à ce sujet, Katrin Norling de la FEI a précisé que "ce n’était pas une demande de la FEI, mais un choix de l’organisateur". Ce dernier, par l’intermédiaire des différents membres présents a expliqué que "la volonté était de tester le cross, les commissaires, l’organisation globale et surtout la mise en route du convoi ramenant les concurrents à Caen le lendemain." Nul doute aussi que laisser entrer le public aurait entraîné un coût supplémentaire en termes de personnels sécurité, de commissaires et personnes responsables du nettoyage du site qui doit accueillir les trois épreuves du Grand Complet, à partir de mardi prochain.  En tout cas, la presse et les staffs étrangers étaient présents en nombre pour se familiariser avec ce site splendide.

 
A partir de 8h20 demain matin, un premier convoi de camions partira pour Caen et un second prendra le départ vers 8h40, après la traditionnelle visite vétérinaire qui devrait démarrer à 7h30. C’est au centre équestre de la SHUC que les cavaliers effectueront leur dernier test de saut d'obstacles, à partir de 14h30.
 

 
 
Au Pin-au-Haras, Pauline Chevalier