Steve Guerdat et Uranie de Belcour mettent Gorla Minore à leurs pieds
Une semaine après avoir remporté le Grand Prix CSI 5* de l'Hubside Jumping de Grimaud avec Venard de Cerisy, le numéro un mondial Steve Guerdat a récidivé aujourd'hui, cette fois dans le Grand Prix CSI 4* de Gorla Minore et aux rênes d'Uranie de Belcour. Le Suisse et sa Selle Français ont devancé l'Irlandais Harry Allen et le Marocain Abdelkebir Ouaddar, respectivement associés à Guinness et Istanbull vh Ooievaarshof.
Cinquante concurrents se sont donnés rendez-vous cette après-midi pour le Grand Prix CSI 4* de Gorla Minore, en Italie. La hiérarchie a été respectée avec la victoire de Steve Guerdat, numéro un au classement mondial Longines des cavaliers, en très grande forme et manifestement sur la même lancée qu’en 2020, fastueuse saison pour le désormais jeune papa. En effet, le Suisse était déjà lauréat du Grand Prix CSI 5* de l’Hubside Jumping de Grimaud le week-end passé ! S’il était présent dans le Var avec Venard de Cérisy, c’est Uranie de Belcour, également représentante du stud-book Selle Français, qui l’a accompagné en Lombardie.
Treize duos se sont qualifiés pour en découdre au barrage. Avec Equine America Billy Diamo, le Britannique William Funnell n’a pu se mêler à la bataille finale en raison d’un petit point de temps dépassé.
Sept doubles sans-faute ont été enregistrés, et le plus rapide a été à mettre au compte du champion olympique et de sa fille du regretté Flipper d’Elle*HN. Tous deux ont conclu en 33’’32 pour venir s’adjuger le second Grand Prix de leur carrière commune. L’alezane semble se plaire sur la piste italienne puisqu’elle avait déjà gagné un Grand Prix CSI 2* ici-même, en juillet 2020.
Pour vingt-quatre centièmes de retard, Harry Allen a dû se contenter de la deuxième place aux rênes de Guinness, un hongre de dix ans présent au sein des écuries Allen depuis 2016. Déjà cinquième la semaine dernière du Grand Prix CSI 4* de Montefalco avec une faute au barrage, le duo irlandais a cette fois laissé toutes les barres sur leurs taquets. Le frère cadet de Bertram, âgé de tout juste vingt ans, a signé avec son fils de Nabab de Rêve un nouveau classement de choix et continue son ascension vers le plus haut niveau, lui qui a déjà représenté son pays à l’occasion de deux échéances continentales Poneys et Juniors et un championnat d’Europe Enfants.
Le podium a été complété par Abdelkebir Ouaddar, associé à son meilleur cheval Istanbull vh Ooievaarshof. Le Marocain et son fils de Casall, âgé de treize, ont réalisé un ultime tour parfait en 33’’94. Une performance de choix pour le couple, récent troisième d’un Grand Prix CSI 3* à Lierre. L’équipe marocaine, qualifiée pour la première fois de son histoire pour les Jeux olympiques, étaient d’ailleurs en partie présente en Italie ce week-end en vue de cette échéance, afin d’amorcer sa préparation.
Le talentueux Denver de retour sur la scène internationale
Le Mexicain Fernando Martinez Sommer, le Belge Alexander Kumps, le Danois Andreas Schou et le Brésilien Pedro Junqueira Muylaert ont complété la liste des cavaliers signataires d’un clear round, respectivement associés à Cor Bakker, Luigi van de Kornelishoeve, Darc de Lux et Prince Royal Z MFS.
Pour le pays hôte, la meilleure performance est revenue à Marco Pellegrino, par ailleurs seul barragiste italien de cette épreuve. Avec sa fidèle Vick du Croisy, jument Selle Français de douze ans avec laquelle il a participé à sa première compétition internationale à l’été 2014, le cavalier a déroulé le plus rapide des parcours à quatre points en 36’’06, ce qui lui a permis de se classer en huitième position.
À noter la neuvième place de la Britannique Holly Smith et de son excellent Denver, pénalisé d’une faute au barrage. Le hongre de treize a effectué à Gorla Minore sa rentrée internationale, puisque le fils d’Albfuehren's Memphis n’était plus apparu depuis sa victoire lors du Grand Prix CSIO 3* de Vejer de la Frontera fin novembre 2020.
Un seul Tricolore était au départ de ce Grand Prix à 1,55m. Romain Dreyfus a sellé pour l’occasion à Big Brother. Aux rênes du gris de quinze ans, longtemps sous couleurs colombiennes avec René Lopez, le Sudiste n’a pu éviter deux fautes, terminant au trente-cinquième rang.