Les Suédois dominent toujours plus le classement mondial Longines des cavaliers
Non seulement Peder Fredricson conserve la tête du classement mondial Longines des cavaliers, mis à jour aujourd’hui par la Fédération équestre internationale, mais Henrik von Eckermann a dépassé le Suisse Martin Fuchs, désormais troisième. Ce faisant, la Suède, championne olympique par équipes en titre, domine plus que jamais ce classement, où le meilleur Français, Julien Épaillard, pointe au onzième rang.
Compte tenu du faible nombre de CSI 4* et 5* programmés en février, comme en janvier d’ailleurs, le classement mondial Longines des cavaliers de jumping n’a pas connu de grands bouleversements. Ainsi, Peder Fredricson en demeure le solide leader, avec plus de deux cents points d’avance – autant dire un monde – sur ses meilleurs concurrents. Et le meilleur d’entre eux n’est plus le Suisse Martin Fuchs, ancien numéro un et deuxième le mois dernier, mais un autre Suédois, le redoutable Henrik von Eckermann. Vainqueur et d’une belle épreuve de vitesse et quatrième du Grand Prix CSI 5*-W de Charjah mi-février avec Glamour Girl et cinquième du Grand Prix CSI 5* de Doha samedi dernier avec le stratosphérique King Edward, l’ancien disciple de Ludger Beerbaum n’a pas chômé. Martin Fuchs non plus, avec deuxième place dans une très belle épreuve à Al Shaqab avec Conner JEI, agrémentée d’une neuvième place dans le Grand Prix sur Leone JEI, mais il redescend tout de même au troisième rang.
Les écarts sont plus serrés ensuite. Cinquième le mois dernier, le Britannique Ben Maher, champion olympique en titre, est désormais quatrième, grâce à une belle moisson de points engrangés au Winter Equestrian Festival de Wellington, en Floride, avec Ginger-Blue et Faltic HB. Il devance l’Allemand Daniel Deusser, troisième ex aequo en janvier, le Brésilien Marlon Módolo Zanotelli, sixième, l’Irlandais Conor Swail, qui a cartonné à Thermal et Wellington. Bien plus discret, le Britannique Scott Brash perd deux places et pointe désormais au huitième rang, devant Kent Farrington, qu’on a connu plus tranchant en Floride, qui revient dans le top dix grâce à sa quatrième place dans le lucratif Grand Prix de Doha. Hormis Henrik et Marlon, tous ces Messieurs ont été déjà porté le brassard Longines de numéro un.
La meilleure cavalière n’est que vingt-huitième…
“Mais où sont les femmes?”, chantait le défunt Patrick Juvet? À cinq jours de la Journée internationale des droits des femmes, on constate que les hommes dominent toujours outrageusement ce sport à haut niveau. Ce mois-ci, elles ne sont que sept dans le top cinquante, et les trois meilleures, la Canadienne Erynn Ballard, la Suédoise Malin Baryard-Johnsson et l’Américaine Laura Kraut, ne sont classées qu’aux rangs vingt-huit, trente-quatre et trente-cinq. Nul doute que la Germano-Américaine Meredith Michaels-Beerbaum, couronnée à la grande époque des mythiques Shutterfly et Checkmate, a hâte de voir une deuxième femme devenir numéro un. Et elle n’est sûrement pas la seule…
Où sont les Bleus? Le meilleur d’entre eux reste Julien Épaillard, le cavalier le plus rapide de l’Ouest, vainqueur en février de six épreuves comptant pour ce classement, donc un Grand Prix CSI 2* à Valence et deux Grands Prix CSI 3* à Oliva avec Billabong du Roumois, dont la vente a été officialisée hier, et Caracole de la Roque. Le Normand est onzième, à vingt-trois points de Harrie Smolders, mais huit cents tout juste de Peder Fredricson. Impressionnantes, toutes ces statistiques! Simon Delestre et Kevin Staut sont stables aux rangs dix-sept et vingt-cinq. Nicolas Delmotte, vingt-septième, et Olivier Robert, trente-septième, reculent de six et neuf places. Quarante et unième, Edward Levy en gagne huit places grâce à quatre victoires en CSI 2* avec Confidence d’Ass, ainsi qu’avec Catchar Mail et Rebeca LS, lauréats de Grands Prix à Valence et Kronenberg. On trouve trois autres Français, Pénélope Leprevost, Mathieu Billot et Grégory Cottard, entre la cinquante et la centième place.