“J’ai toujours rêvé de venir à Aix-la-Chapelle”, Margaux Guilluy

Cette semaine, GRANDPRIX donne la parole à plusieurs acteurs du sport présents à Aix-la-Chapelle pour la première fois. En tant que groom de Mégane Moissonnier, Margaux Guilly a déjà découvert cette saison les CSIO 5* de La Baule et Sopot, mais ne s’était encore jamais rendue à la grande fête allemande du cheval. Arrivée au parc de la Soers lundi matin, la jeune femme s’est livrée sur sa première expérience au sein du plus mythique des stades équestres."



Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée?

C’est un concours où j’ai toujours rêvé de venir car les lieux sont incroyables et les pistes, immenses. Je le regarde à la télévision chaque année! Tout est pensé pour les chevaux du côté des écuries, et pour le sport au niveau du complexe dans son ensemble.

Vous avez déjà accompagné Mégane Moissonnier lors des CSIO de La Baule et Sopot. Celui d’Aix-la-Chapelle est-il vraiment différent ?

Oui, c’est tout à fait autre chose. À Sopot, les installations étaient très bien mais pas suffisamment entretenues, ce qui est presque un peu dommage. Le concours de La Baule était vraiment bien aussi, mais ici, c’est vraiment mythique!

Les installations pour les grooms sont-elles au niveau du reste du concours?

Oui! Nous avons un restaurant et des sanitaires à portée de main et dans notre barns, les boxes sont assez grands. 

Les épreuves de saut d’obstacles finissent ici régulièrement tard le soir. N’est-ce pas embêtant pour vous? 

Honnêtement, cela n’arrive pas tous les week-ends mais nous avons l’habitude des compétitions qui finissent tard. De toute façon, on le sait quand on arrive: ce sont de grosses épreuves, nous sommes là pour cela, donc à la fin, ce n’est pas un problème.



“Je m’entends très bien avec Cordial”

Mégane Moissonnier et Cordial au CSIO 5* de La Baule il y a quelques semaines.

Mégane Moissonnier et Cordial au CSIO 5* de La Baule il y a quelques semaines.

© Scoopdyga

Vous êtes venue ici avec Baladin des Matis, Bracadabra et Cordial. Avez-vous un chouchou parmi eux?

Je dirais Cordial car il est vraiment différent des autres. J’ai commencé à m’occuper de lui deux mois après mon arrivée chez Laurent (Guillet, ndlr), quand il est revenu des écuries de Nicolas Delmotte (en 2019, ndlr). Nous l’avons ensuite vendu, et il est parti pendant huit mois avant de faire son retour aux écuries. C’est un cheval qui a du caractère, mais je m’entends très bien avec lui. Il est très intelligent et j’adore m’en occuper, mais les deux autres sont également très, très gentils.

Vous travaillez donc au sein des écuries de Laurent Guillet. Vous y occupez-vous uniquement des chevaux de Mégane Moissonnier?

Au départ, je groomais Laurent, mais Mégane est arrivée et il s’est blessé. J’ai continué à m’occuper de ses chevaux, qui étaient alors montés par Mégane. Nous avons commencé à travailler de cette manière-là, et Laurent s’est ensuite remis à cheval donc je m’occupais d’eux deux. L’année dernière, j’avais ainsi souvent huit chevaux en concours, donc ils avaient embauché un groom freelance qui m’aidait dans ces cas-là. Cette saison, Laurent a un petit peu arrêté de monter car il a peu de temps pour le faire, notamment en raison de son implication dans l’organisation des ventes FENCES. De ce fait, je travaille principalement avec Mégane, mais lorsque nous sommes à la maison, nous nous aidons tous au sein de l’équipe, avec Romain Ozzola également.