Gracieux du Pachis quitte Julien Epaillard

Né en Belgique chez Vincent Jourdan, le fils de Tinka’s Boy, enregistré au stud-book sBs et né en 2012, a débuté sa carrière internationale en 2022 sous la selle d’Alexa Ferrer, qui l’a emmené des épreuves à 1,30m jusqu’à celles à 1,60m. Sur leur chemin, le bai et la Française ont notamment été classés dans le Top cinq d’épreuves à 1,45m et 1,50m à sept reprises, terminant d'ailleurs cinquième d’un Grand Prix CSI 3* à Vilamoura début 2022. 

Passé sous la selle du numéro un français et désormais numéro cinq mondial au mois d’avril, le hongre a connu avec lui une progression fulgurante. Après des débuts à l’Hubside Jumping de Grimaud, le couple a remporté entre la mi-juin et la mi-juillet trois Grands Prix CSI 2*, 3* et 4* à Nancy et Opglabbeek. Sixième ensuite de l’étape du Global Champions Tour de Monaco, Gracieux du Pachis a réalisé la meilleure performance de sa carrière à l’occasion de ce qui était finalement sa dernière apparition internationale sous la selle de Julien Epaillard, lors du CSI 5* de Dinard. Dans le Grand Prix de l’événement breton, le fils de Tinka’s Boy avait réalisé un double sans-faute très rapide, n’étant finalement battu que par Martin Fuchs et son crack, Leone Jei.

À cette occasion, son cavalier s’était montré ravi du bai. “Gracieux n'a pas beaucoup de défauts, s'était ainsi exprimé Julien Epaillard. Il connaît une progression très forte et très rapide, et surtout, il comprend très vite. Nous avions déjà accumulé des victoires aux CSI 2* de Nancy et CSI 3* d'Opglabbeek, et avions été classés dans le Grand Prix 5* de Monaco. À Knokke, où le Grand Prix avait été très gros et difficile, je pense qu'il avait été un peu surpris et j'ai senti qu'il n'était pas encore 100% au point. Je pense que ce dernier Grand Prix lui a beaucoup servi, et il l'a montré aujourd'hui! C'est un cheval rare, qui est très respectueux, dispose de beaucoup de moyens, et se bat pour son cavalier. Il est dans mes écuries depuis le mois d'avril et appartient à un propriétaire, donc je ne sais pas encore ce que l’avenir nous réserve…” 

Désormais, le hongre “continuera son évolution sous la selle d’une jeune cavalière américaine”, dont l’identité n’est pour l’heure pas connue. “Bonne route Gracieux et merci”, a écrit Adrien Theyssier sur Facebook. “Un grand merci en particulier à ses grooms et à tous ceux qui ont encore une fois de plus participé et cru à cette histoire qui nous a fait tant rêvé.”