Eiken Sato fait retentir l’hymne japonais en devançant le numéro un mondial à Stuttgart
Aux rênes de Chaccano JRA, Eiken Sato a remporté l’épreuve majeure de la journée au CSI 5*-W de Stuttgart. Le Japonais a infligé plus d’une seconde de débours au numéro un mondial, Henrik von Eckermann, qui montait la vive Nababette. Avec Berlinda, Alessandra Volpi a complété le podium de la compétition.
Décidément, les huit mille spectateurs ayant acheté leur ticket pour la session de soirée du CHI de Stuttgart aujourd’hui en ont eu pour leur argent! Après qu’Ingrid Klimke a poussé la reine Isabell Werth hors de son trône dans l’étape Coupe du monde de dressage, Eiken Sato a quant à lui fait vaciller le numéro un mondial de jumping dans l’épreuve à 1,55m en deux manches disputée ce soir. Septième à prendre le départ du second acte aux côtés de Chaccano JRA (OS, Chacco-Blue x Kannan), qui lui a offert la victoire dans deux Grands Prix CSI 2* à Riesenbeck et Oslo début octobre, le Japonais a su mettre à profit la grande amplitude et la puissance de son hongre pour s’imposer. Celui qui travaille pour les écuries de Paul Schockemöhle et est également passé par celles de Stephan Conter il y a quelques années a finalement passé la ligne d’arrivée en 43”95, soit avec une seconde et cinq centièmes d’avance sur Henrik Von Eckermann.
En selle sur la très vive Nababette (Z, Nabab de Rêve x Gasper), le Suédois n’avait en effet pas pu couper les cellules en moins de 45”00 après une seconde manche où il a repris sa complice à plusieurs reprises, notamment devant le dernier obstacle. Autrice du plus rapide sans-faute sur le parcours initial avec Berlinda (ZfDP, Berlin x Gento), qui était montée par Hans-Dieter Dreher jusqu’au début de l’année 2021, l’Étasunienne Alessandra Volpi n’a pas pu rivaliser avec la vitesse d’Eiken Sato mais s’est tout de même offert une bonne troisième place avec son chronomètre de 46”27.
Dura lex, sed lex
La deuxième manche de cette épreuve à 1,55m a pris des allures de barrage, étant donné que les dix cavaliers qualifiés pour ce second acte l’ont été avec un score vierge de toute pénalité. Par ailleurs, Harry Charles, Jana Wargers et Janne Friederike Meyer-Zimmermann ont été privés de second passage, alors même qu’ils avaient trouvé la clef du premier parcours construit par Christa Jung, car ils ont réalisé les trois sans-faute les moins rapides de la première manche. Dura lex, sed lex.
Seul Français engagé, Kevin Staut a préféré abandonner après que Tolède de Mecam*Harcour (SF, Mylord Carthago x Kouglof II) a mis à terre le vertical numéro deux, puis le milieu et la sortie du triple.
Résultats complets
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