“Je ne sais pas comment font ceux qui exercent toute leur vie le métier de groom”, Audrey Morandat

Après cinq ans à choyer les chevaux de Simon Delestre, Audrey Morandat a annoncé il y a quelques semaines son départ des écuries de l’ancien numéro un mondial et pilier de l’équipe de France de saut d’obstacles. À moins d’un an des Jeux olympiques de Paris, la jeune femme a partagé sa décision de mettre un terme à sa carrière de soigneuse. La voix serrée par l’émotion, elle revient sur ses années passées au plus haut niveau, évoque ses joies et ses peines vécues aux côtés de chevaux qui l’ont profondément marquée, mais aussi sur l’avenir de la profession de groom, dont les conditions de travail questionnent sur bien des aspects.



Mi-novembre, vous avez annoncé votre départ des écuries Delestre, dans un texte publié sur les réseaux sociaux. Que retenez-vous de votre expérience en tant que groom? Je mesure la chance que j’ai eue de faire partie de cette équipe pendant cinq ans. Grâce à cela, j’ai pu vivre au quotidien avec des chevaux hors norme. Cette expérience au plus haut niveau n’est pas donnée à tout le monde.Comment votre collaboration avait-elle débuté?Il ne s’agissait pas de ma première expérience en tant que groom étant donné que j’avais auparavant évolué aux côtés de cavalières amateures suisses, puis de Laurent Gui...

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