“S’il faut quatre inséminations pour féconder une jument, la fertilité pose question”, Frédéric Neyrat

À l’heure où les coûts d’élevage augmentent sensiblement et où le besoin en chevaux se maintient à un niveau élevé, la question primordiale de la fertilité des reproducteurs revient en force. Entre les “on-dit” et les taux annoncés par les étalonniers, on ne sait pas vraiment à quel saint se vouer. Tandis que les organismes de sélection d’autres espèces dites “de rente” semblent plus transpa­rents, pourquoi l’élevage équin, qui publie pourtant des indices génétiques et de performances, ne dispose-t-il pas, lui aussi, d’un indicateur officiel et unifié mesurant la fertilité des mâles? Cette situation représente un handicap majeur au moment du choix de l’étalon, et plus largement dans la définition du schéma de sélection. Quels sont les freins au développement d’un tel outil? Voici quelques éléments de réponse.



La première partie de cet article a été publiée iciCet indice s’appuie sur la formule de “fertilité fin de saison” telle que définie par l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), c’est-à-dire le pourcentage de juments fécondées par rapport au nombre total de saillies réalisées par l’étalon (voir l’encadré “Les trois taux de fertilité”). Il est précisé que cet indice ne tient pas compte des juments mortes, ni de celles ayant avorté avant terme ou encore des poulains morts dans les quarante-huit heures suivant leur naissance. Par ailleurs, afin de garantir une certaine fiabilité d...

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