Henrik von Eckermann : “Nous avions cet objectif et nous l’avons atteint”

Voici la réaction du Suédois Henrik von Eckermann, vainqueur de la finale de la Coupe du monde Longines d’Omaha avec le génial King Edward :

“C’est un cheval fantastique et j’ai beaucoup de chance de l’avoir et de compter sur l’appui un propriétaire comme Georg Kaehny, qui me permet de continuer à le monter et de réaliser ces choses fantastiques. Après le deuxième jour, j’avais un point au classement général (contre zéro pour Pius Schwizer et Andreas Schou, ndlr), je n’étais bien sûr pas très heureux quand je suis sorti de piste, mais compte-tenu de la façon dont le barrage s’est déroulé et sachant que je n’avais finalement qu’un point de retard sur la tête, j’ai trouvé très positif que mon cheval ait sauté un tour de moins. 

[Aujourd’hui], J’ai très peu sauté à l’échauffement parce qu’il se sentait très bien. Au premier tour, je suis arrivé probablement un peu trop loin de l’oxer (à l’entrée du triple, ndlr). […] Il a pris tellement de trajectoire qu’il était difficile de revenir pour le deuxième élément, que nous avons fait tomber. J’aurais donc dû me rapprocher un peu plus de l’oxer. Avec cette barre, je me disais que j’avais peut-être perdu ma chance de gagner, mais compte-tenu du déroulement de l’épreuve, nous n’avons finalement pas perdu nos chances.

Au deuxième tour, j’ai fait trois sauts au paddock parce qu’il sautaut mieux que jamais et je me suis dit : ‘OK, nous devons juste faire confiance à sa qualité de saut, il est en parfaite forme’. J’avais un très bon sentiment en entrant, et c’était une sensation fantastique de sauter avec lui.

Ce qui le rend très spécial, c’est qu’il se comporte presque comme un chien à la maison. Il est si facile et si détendu, mais bien qu’il soit petit, lorsqu’il entre en piste, c’est comme s’il prenait cinq centimètres et c’est ce qui fait la différence. Certains chevaux sont un peu timides en piste, mais avec lui, on a presque l’impression de démarrer un moteur, c’est une sensation très spéciale.

Ma passion a débuté très jeune, j’allais toujours au concours hippique de Göteborg pour regarder la Coupe du monde. C’est donc très spécial pour moi. Après Genève, j’ai dit : ‘Je veux aller à la finale de la Coupe du monde et je veux essayer de la gagner’. Mais même si c’est un cheval fantastique, nous savons tous que ce sont des chevaux et qu’il est très facile que les choses ne se passent pas comme nous l’aimerions. Il est donc encore plus spécial que nous ayons eu cet objectif et que nous l’ayons atteint - grâce à mon équipe.

C’est facile de dire ‘Oh, c’était un très bon parcours parce que je l’ai gagné’, mais j’ai déjà dit félicitations parce que Bernardo l’a fait à la perfection. Il a été juste avec les chevaux, c’était passionnant jusqu’au dernier cavalier - fantastique”.

Le compte-rendu de la finale

Les cinq choses à retenir du (nouveau) sacre de King Edward et Henrik von Eckermann

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