L'Italie candidate pour accueillir 6 championnats du monde en 2022

La semaine dernière, la Fédération équestre internationale déclarait l'ouverture officielle de la période de dépôts de candidatures pour l'organisation des championnats du monde de 2022. Pour rappel, à la suite de divers manquements et nombreuses contestations lors des Jeux équestres mondiaux de Tryon en septembre dernier, la FEI avait annoncé que les échéances de 2022 ne se tiendraient pas simultanément sur un même site.

Quelques jours seulement après la dernière déclaration de la FEI, la fédération équestre italienne a donc publiquement fait état de sa candidature. La Péninsule propose d'organiser les championnats du monde en saut d'obstacles, concours complet, dressage, para-dressage, voltige et reining. En bref, toutes les disciplines reconnues sauf l'attelage et l'endurance. Au vu des polémiques et controverses qu'avaient soulevé l'endurance lors des JEM de Tryon -discipline demandant la plus grande rigueur en terme de logistique avant et pendant la course et un terrain impeccable-,  il est peu surprenant que personne ne se bouscule au portail...

Un remake de 1998?

Selon les déclarations de l'instance italienne, le domaine équestre de Santa Barbara de Bracciano, situé à soixante kilomètres au nord-ouest de Rome, pourrait accueillir la plus grande partie des compétitions. S'étendant sur plus de 180 hectares, le site serait composé de cinq manèges, trois carrières, un terrain de polo, 300 boxes permanents mais d'une capacité de 1000, une clinique vétérinaire, un lac, trois restaurants ainsi que magasins et commodités... C'est d'ailleurs ce site qui avait accueilli le concours complet et l'attelage lors des Jeux équestres mondiaux de 1998, qui s'étaient déroulés à Rome et aux alentours. Le concours complet pourrait lui se tenir au centre équestre fédéral nommé Ranieri de Campello, à quarante-cinq kilomètres au sud-est de Rome. "Pour l'Italie, il s'agit d'un premier pas vers 2022", a commenté Marco Di Paola, président de la fédération italienne. "Nous devrons vérifier les exigences minimales requises par la FEI et la viabilité financière de l'événement."