Caramba 92 offre à Richard Vogel sa première victoire au WEF

Hier, à l’occasion du Winter Equestrian Festival (WEF) au Palm beach international equestrian center de Wellington, Richard Vogel et Caramba 92 (Westf, Comme Il Faut 5 x Baloubet du Rouet) ont remporté la victoire dans l’épreuve à barrage la mieux cotée du jour du CSI 3*.



Cinquante-sept couples se sont défiés sur le parcours dessiné par les chefs de piste américain Anthony d’Ambrosio et l’Équatorien Andy Christiansen et seulement neuf d’entre eux ont pu terminer leur parcours sans-faute. L’américain McLain Ward, dernier sans faute avec H&M Carat Desire (Holst, Carinjo x Latus II), a décidé de se retirer ne laissant que huit concurrents en lice pour disputer le barrage et espérer terminer à la première place.
Le premier à s’élancer a été l’Irlandais Conor Swail en selle sur Gamble (KWPN, Vingino x Indoctro), déterminant un temps à battre 38’’66 mais terminant finalement à la quatrième place derrière Lauren Balcomb et Verdini d’Houtveld (Zang, Verdi Tn x Caretino 2). L’Australienne a réussi à grappiller quelques millièmes de seconde sur le temps de Conor Swail (38’’634). Les virages serrés et pris avec vitesses ont permis à Daniel Bluman, avec Cachemire de Braize (SF, Nissan Quality Touch x Jaguar Mail), de terminer à la deuxième place du podium (38’’634). Le chronomètre le plus rapide revient finalement à Richard Vogel et Caramba 92 qui s’imposent en 37’’07 avec une belle avance sur leurs concurrents.
“J'étais très heureux à l’issue du parcours, mais je ne m'attendais pas à une victoire aujourd'hui, car normalement, mon cheval est un peu sur l’œil les premiers jours. J'étais très heureux qu'il soit déjà si bon dès aujourd'hui, parce que je sais qu’il s'améliore au fil des parcours. J'espère que nous pourrons continuer comme cela”, a déclaré Richard Vogel. 

Le hongre de onze ans est au travail chez Richard Vogel depuis deux ans et le cavalier allemand a décidé d’adapter le calendrier du cheval pour le préserver. Avec treize semaines de compétitions, le circuit WEF permet d’avoir du temps entre les échéances.
“J’aime tous mes chevaux, mais avec lui, je pense que j’ai vraiment un lien spécial ; nous nous battons l’un pour l’autre. […] Aux écuries, c’est un peu une diva et c’est vraiment le patron. En compétition, dès que nous arrivons au paddock ou sur le ring il est plutôt: ‘Ok Richie, maintenant c’est toi le patron’”, a confié Richard Vogel au sujet de son protégé. 

 

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