Falko de Hus*GFE sur les traces de son père

Cette Grande Semaine 2022 se clôturait par la catégorie reine, avec la finale des chevaux de sept ans. Ils étaient quarante au départ de la première manche, qui qualifiait les vingt meilleurs pour l’ultime parcours. Et c’était loin d’être une finale au rabais, puisqu’elle allait donner du fil à retordre à de nombreux concurrents. Il fallut en effet attendre le passage du trentième couple, Fellow de Beaufour (Diamant de Semilly x Calypso d’Herbiers) et Valentin Besnard, pour assister au premier parcours vierge de toute pénalité. Avant cela, Feedback des Forêts (Ogano Sitte x Lupicor) et Alexis Deroubaix, Fiesta de Pléville (Cornet Obolensky x Dollar dela Pierre) avec Mélanie Cloarec, ou Fleur d’Oz*Vitalhorse (Olimbos Merzé x Papillon Rouge) montée par Alexa Ferrer avaient réussi à se sortir de ce parcours sans aucune faute, mais avec un point de dépassement de temps.Eric Lelièvre allait réussir le deuxième tour sans pénalité avec Fitch (Olimbos Merzé x Kashmir van Schuttershof), imité par Fancy de Kergane (Berdenn de Kergane x Cor de Hus) sous la selle d’Arthur Le Vot et Falko de Hus*GFE (Baloubet du Rouet x Vivaldi du Seigneur) avec François-Xavier Boudant. En revanche, le leader avant cette finale, Friday Treize (Diamant de Semilly x Baloubet du Rouet), piloté par Bosty, s’effondrait et commettait quatre fautes qui le privaient de seconde manche.

Huit des vingt rescapés réussiront le sans-faute dans l’ultime parcours et les leaders n’ont pas cédé à la pression, puisque les trois premiers rééditeront leur sans-faute du premier tour pour conserver leurs places sur le podium, Falko de Hus devançant Fancy de Kergane et Fitch. Fils de Baloubet du Rouet et Venise de Hus par Vivaldi du Seigneur, Falko de Hus a pour grand-mère la jument Oldenbourg Banda, très bonne gagnante sous la selle de Kevin Staut et Grégory Wathelet.

Comme son père il y a vingt-six ans, sous la selle du sorcier brésilien Nelson Pessoa, Falko de Hus s’impose dans le championnat des sept ans. Pour François-Xavier Boudant, le cheval a toutes les qualités pour le très haut niveau, même si, bien sûr, la route est encore longue : « On y croit depuis toujours, après il y a encore pas mal de boulot. Cette année, il a passé plein de caps et c’est vrai que j’avais mis un peu ce championnat comme objectif pour qu’il fasse comme son père. En plus, je n’avais jamais gagné ce championnat, j’avais été deuxième, troisième, quatrième, j’avais fait un peu toutes les places d’honneur, mais jamais gagné, donc je suis vraiment très content. C’est vraiment la copie conforme de son père, il a des moyens hors normes, est courageux, a beaucoup de sang, après il fallait juste qu’il utilise son énergie dans le bon sens, car au début il ne se laissait pas encore trop faire. Maintenant, ça y est, ça commence à venir et je le canalise bien, je pense que le plus dur est derrière nous. La semaine dernière, j’étais allé à Gijon exprès pour qu’il soit calme à la Grande Semaine et ça a bien fonctionné. »

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