“Je vis une phase intense et inédite de ma carrière”, Karim Laghouag (2/3)

Karim Laghouag est plus motivé que jamais. Concourant à haut niveau depuis une vingtaine d’années, le médaillé d’or olympique des Jeux de Rio de Janeiro, en 2016, et de bronze aux Jeux de Tokyo, en 2021, s’est donné tous les moyens pour décrocher une sélection au sein du trio qui représentera la France aux Jeux de Paris, l’an prochain. Le complétiste établi à Nogent-le-Rotrou, dans le Perche, mise sur l’expérimenté Triton Fontaine, mais également sur les jeunes Embrun de Réno et Dream de Viève, trois chevaux qu’il a relancés fin février et début mars à Montelibretti, en Italie. De retour de cette profitable transhumance, le pilote et homme de cheval de quarante-sept ans s’est confié quant à son plan de bataille pour les JO et les championnats d’Europe du Pin-au-Haras, et sur bien d’autres sujets concernant sa carrière et sa discipline. 



La première partie de cet article est à lire ici.Vu de l’extérieur, on a le sentiment que vous avez la volonté farouche de ne plus représenter pour l’encadrement fédéral un excellent choix de substitution, comme à Tokyo, mais une première option solide et incontestable. N’est-ce pas? Aujourd’hui, l’idée est effectivement que chaque compétition m’emmène vers quelque chose de plus grand, qu’il s’agisse des championnats d’Europe ou d’une échéance à plus long terme. Je veux m’inscrire dans une progression me permettant autant que possible de faire partie des incontournables. Rien n’est écrit d’avance, ...

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