CSI 3* Oliva : la fusée Épaillard rafle le Grand Prix
Quelle domination de la part de Julien Épaillard ! À bord de sa fusée Queeletta, le Français s’est emparé du Grand Prix CSI 3* d’Oliva, dimanche 31 janvier, deux semaines après sa victoire dans le Grand Prix 2* de ce même concours. Remarquable en 2020, la formidable fils de Quality 9 attaque 2021 avec la même réussite. Après ses victoires en 5 et 4* à Bordeaux et Saint-Lô, la belle brune ajoute une ligne supplémentaire à son palmarès. Qualifié au barrage, le duo Julien Épaillard/Queeletta a mis tout le monde d’accord, signant un chronomètre imbattable de 34”13. Première poursuivante du couple, Malin Baryard-Johnsson a accusé… plus de deux secondes de débours ! Avec sa fidèle H&M Indianna, la Suédoise a franchi la ligne d’arrivée en 36”33. L’Allemand Philipp Houston termine troisième avec son fils de Sandro Boy, Sandro S Bella. Seul autre double sans-faute des huit barragistes, Lorenzo de Luca prend la quatrième position, grâce au bon comportement de Nuance Bleu vdm Z.
Pourtant très expérimentés, Janne-Frederieke Meyer-Zimmerman, associée à son prometteur Chesmu KJ, Pieter Devos, juché sur Apart, lauréat d’un Grand Prix CSI 2* en fin de saison dernière, Christian Kukuk, aux rênes de l’excellent Mumbai, ou encore Steve Guerdat, n’ont pas réussi à signer le double clear round tant espéré.
Très régulière en Espagne avec son meilleur cheval, Pénélope Leprevost a été privée de barrage pour un point de temps dépassé en première manche avec Vancouver de Lanlore. Rapide, mais sanctionné par quatre points, Olivier Perreau et Gl Events Venizia d'Aiguilly occupent le treizième rang. Présente avec Venezia d’Elke, Charlotte Leoni a elle aussi commis une faute en première manche. Toujours pour la France, Axel van Colen et Alexis Goulet ont fait tomber deux barres, tandis que Clément Frerejacques et Tony Hanquinquant ont connu moins de réussite.
“Le parcours était très technique et délicat”, a analysé Julien Épaillard après sa victoire. “Ce n’était pas trop gros, mais il fallait avoir le contrôle tout du long. La dernière ligne et le triple ont posé quelques soucis. Pour moi, l’épreuve était très bien construite (par le Français Grégory Bodo, ndlr).” Et la stratégie de Julien Épaillard au barrage était simple “aller vite, sans toucher les barres.”
“Avec Kukuk derrière moi, et qui aussi très rapide, je n’allais pas jouer pour la deuxième place. C’était une victoire ou rien pour moi”, a ajouté le lauréat du jour. “Queeletta a eu une petite pause après Riyadh, c’était son premier Grand Prix de l’année. Elle va désormais profiter de trois semaines de repos avant le début du Longines Global Champions Tour à Doha. Pour l’heure, je suis sur la liste pour les Jeux olympiques avec elle, mais il est difficile de faire des plans en ce moment.”